Les politiques publiques nationales comme locales mettent en avant des objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables. Le contexte géopolitique actuel ne devrait que renforcer ces ambitions. Les sociétés citoyennes comme LUCISOL ont un rôle primordial à jouer pour concrétiser ces engagements écrits.
Au niveau de la Région PACA, le plan climat affiche un objectif de neutralité carbone d’ici 2050 en multipliant par 5 l’actuelle production d’énergies renouvelables. Le solaire et l’hydrogène sont particulièrement ciblés, au détriment de l’éolien qui, sauf en mer, fait l’objet de nombreux blocages et critiques. Le Conseil régional, avec l’appui de l’ADEME, soutient financièrement le développement de projets citoyens (une trentaine aujourd’hui en PACA).
Car les entreprises citoyennes, au-delà des questions de valeurs et d’éthique que nous connaissons, disposent de plusieurs atouts pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables. Sur le plan économique d’une part, différentes études ont montré que les retombées locales sont bien supérieures avec des projets citoyens qu’avec des projets classiques, notamment parce que les bénéfices restent sur les territoires (voir les travaux d’Énergie Partagée et de l’ADEME). D’autre part, la mobilisation des habitants et des acteurs locaux dans les projets citoyens favorisent l’acceptabilité locale de nouvelles installations, permettant ainsi de réduire les risques de blocages politiques ou administratifs et d’accélérer leur mise en œuvre.
Au niveau de la Communauté de Communes Pays d’Apt-Luberon, le plan Climat ambitionne d’ici à 2030 de « multiplier par 4 la production d’énergies renouvelables par rapport à 2016, dont 78% grâce au solaire photovoltaïque ». Le photovoltaïque en toiture ou en ombrière est particulièrement ciblé, étant donné que le photovoltaïque au sol comme l’éolien font l’objet de sérieux blocages culturels et politiques locaux (enjeux de préservation des paysages que nous partageons en grande partie).
Concernant les unités de méthanisation pour produire du gaz ou de l’électricité renouvelables, la Région comme le Pays d’Apt affiche des ambitions réelles mais limitées, ce qui est compréhensible car ces territoires disposent d’assez peu d’intrants les plus efficients sur le plan énergétique, à savoir les déchets issus de l’élevage. De nombreux déchets organiques issues de l’agriculture ou de nos assiettes ainsi que les cultures de plantes énergétiques restent toutefois mobilisables pour réaliser de beaux projets. C’est cette voie qu’a choisie LUCISOL en s’attelant au développement de petites unités de méthanisation afin de produire de l’électricité, tout en développant l’économie circulaire au niveau local !